Je fais une prédiction si le gouvernement du Québec va de l’avant avec le Registre et ignore (encore une fois) la volonté du peuple. Je prédis que les détenteurs d’armes ne vont pas enregistrer toutes leurs armes. Autre résultat : il y aura de plus en plus de « vols » d’armes dans les domiciles. Lire : certains citoyens honnêtes ordinaires, qui n’ont plus confiance dans le système dans son ensemble, vont simuler un vol et ensuite cacher les armes (oui oui! Comme le font les insurgés dans les pays occupés). Vous avez bien lu : des citoyens ordinaires deviendront criminels aux yeux de leur gouvernement (et en connaissance de cause).
« Oh, mais, ils sont donc bien méchants, ces propriétaires. Ils ne veulent même pas immatriculer leurs armes. C’est ridicule. C’est juste un enregistrement. »
Ce que les propriétaires d’armes et les gens en général commencent à comprendre, c’est qu’une fois que tu mets le doigt dans l’engrenage bureaucratique gouvernemental, la machine étatique t’aspire graduellement. Le petit enregistrement, ce n’est que l’hameçon. Derrière, il y a la ligne et la canne à pêche. Et vlammm! Le poisson se retrouve dans la chaloupe. Le bon monsieur qui a religieusement enregistré ses armes, risque de se les faire taxer ou même confisquer quelques élections plus tard, quand de nouvelles règles seront imposées par des groupes de pression minoritaires.
Tu fais la gaffe d’enregistrer ton arme, année après année, le prix de l’enregistrement et des permis d’armes vont augmenter (plus de taxes cachées). Année après année, suite aux pressions de groupes minoritaires subventionnés, certaines armes deviendront illégales. Les propriétaires qui ont immatriculé leurs armes devront les retourner, ou être emprisonnés.
« C’est arrivé dans le passé, et plusieurs fois, pourquoi ça n’arriverait pas encore?” se dit le citoyen ordinaire.
Tout ceci n’est pas seulement vrai pour les armes, c’est vrai pour tout : les permis de moto, les permis d’alcool, les permis de ceci, de cela.
Un peu partout dans le monde, les gens ne font plus confiance dans leurs gouvernements. Les citoyens savent que les privilégiés sont corrompus. Ils savent que les dés sont pipés, tout comme les lois. Ils savent que le système de justice est inefficace, coûteux ou qu’il est modifié à volonté par des lobbys dont l’argent compte plus que les votes du peuple. Les citoyens sont en train de se dire : « je paie l’État, je donne une grosse partie de mon salaire à l’État, et je reçois quoi en échange? »
Les gens n’ont plus confiance dans l’ensemble du système. Et non, le gouvernement n’a pas le droit de s’imposer, simplement parce que c’est le gouvernement. C’est à lui, au gouvernement, de PROUVER qu’il est à notre service. Ce n’est pas au citoyen et à la majorité de s’obliger à suivre des lois non démocratiques.
Voici la froide vérité sur comment les gens perçoivent leur gouvernement : « J’aimerais que l’État ne me donne rien, qu’il ne me prenne rien. Nous nous arrangerons tout seuls. »
Avec le contrôle des armes à feu, ça va encore plus loin. Une partie des gens s’arment, non pas pour aller chasser ou tirer sur des cibles, mais pour se défendre en cas de catastrophe ou de troubles sociaux (le droit à la légitime défense fait même partie des droits fondamentaux). Certains disent même que le peuple doit s’armer pour contrebalancer les pouvoirs étatiques, qui éventuellement n’hésiteront pas à employer la force pour imposer ce que de plus en plus de gens considèrent comme une parodie de démocratie.
Oui, messieurs et mesdames les politiciens : de plus en plus de citoyens ne vous font plus confiance, au point que de plus en plus d’entre eux sont en train de s’armer comme des insurgés. Même si vous êtes « bien gentils », une fois dans le parti au pouvoir, les gens savent que vous devez voter selon la ligne de parti, au besoin contre les citoyens qui vous ont élus. C’est exagéré comme perception? Peut-être? Mais c’est une perception qui prend de l’ampleur. Aux États-Unis, c’est même la manière de penser normale d’une grande partie des gens. Quiconque suit la situation sociale et politique aux États-Unis sait que des villages entiers sont prêts à se soulever.
« J’ai hâte de voir ces salauds pendus aux lampadaires. Ça va être drôle de les voir dans leur bunker, on va les faire brûler avec de l’essence. »
Eh oui! Surprise! C’est comme ça que de plus en plus de gens parlent en dehors des zones politiquement correctes, et ils ne s’en cachent même plus. Ils s’en foutent du contrôle électronique, de la surveillance de la NSA, des plaintes à la police. Ils écrivent ces choses comme ça, sur le web, et se contrefoutent des conséquences. Les gens sont rendus là. It’s not gonna be pretty. Les révolutions ont leur lot de victimes innocentes.
Les gens ne sont pas « anarchistes » parce qu’ils ne veulent pas enregistrer leurs armes. Être anarchiste, c’est ne pas vouloir d’État. Les gens veulent un État. Ils veulent juste un État qui fonctionne, qui ne les taxe pas hypocritement, qui de les écrase pas sous des impôts qu’eux seuls devront payer, qui leur demande leur avis plus qu’une fois aux quatre ans, et plus qu’entre deux ou trois packages rigides (programmes des partis).
La population n’est pas stupide : elle réalise seulement les choses en retard. La population sait que l’histoire a tendance à se répéter, et que les États veulent toujours plus de pouvoir. Que ces États adoptent le nom de « démocratie » ne change rien au fond. La « démocratie » n’est qu’un mot, une pancarte à l’entrée du cimetière.
FV
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